CENTRE D'ETUDES ET DE RECHERCHES EN DROITS ADMINISTRATIF, CONSTITUTIONNEL ET LEGISTIQUE (CERACLE)

Parrain du CERACLE

Pr Ismaïla Madior FALL

Parrain d’honneur du CERACLE

UN PARCOURS EXEMPLAIRE

Il n’était fait que pour être professeur. Le point de départ est donné par la soutenance de sa thèse de doctorat en droit public et science politique le 22 décembre 2001 intitulé : « La condition du pouvoir exécutif dans le nouveau constitutionnalisme ». Cette thèse lui permettra de faire du droit constitutionnel et de la science politique, un des sujets favoris, qu’il titille à merveille. Maitre-assistant en droit public et en science politique, il est admis au concours d’agrégation en droit public et de science politique en 2007. Il devient Professeur Titulaire des Universités en 2015, puis membre du prestigieux concours en 2019. En universitaire chevronné, d’une générosité d’esprit sans faille, le Professeur FALL a déjà dirigé une quarantaine de thèses en droit public et en science politique. Il compte déjà à son actif  trois (03) agrégés des facultés de droit et des maîtres assistants, potentiels agrégatifs. Maître, de par ses vertus scientifiques et la noblesse de ses qualités humaines, autant d’attributs qui le distingue de tout  enseignant,  le Professeur FALL ne laisse pas indifférent la communauté de ses disciplines scientifiques. En dit long, le témoignage d’un des docteurs :

« Cher professeur, Cher maître,

Vos qualités humaines sont exemplaires. Votre contribution au progrès du droit public n’est plus à démontrer et votre autorité scientifique est reconnue à travers le monde. Votre niveau de connaissance de la science juridique est hautement apprécié. D’abord l’un des grands constitutionnalistes de la France, le Professeur Jean Gicquel a qualifié un de vos travaux comme un honneur fait à la recherche juridique africaine autant qu’à l’école sénégalaise du droit ». Ensuite, certains de vos collègues professeurs émérites ont témoigné votre rigueur scientifique et votre persévérance dans la science juridique. On a pu même vous qualifier  » d’archéologue du droit ». Par ailleurs, un célèbre Homme d’Etat vous a récemment considéré comme l’un des rares universitaires à connaitre l’Etat et son fonctionnement. Vous connaissez la vie du droit et vous contribuez à la modernisation de l’Etat de droit et de la démocratie au Sénégal ». Enfin, un juge constitutionnel a exalté votre volonté constante  » d’expliquer et de faire comprendre ». »

Ce parcours scolaire et universitaire est exclusivement accompli au Sénégal, autant dire qu’il est un pur produit du système éducatif sénégalais. 

UNE ŒUVRE REMARQUABLE

Au titre des ouvrages

Les élections présidentielles au Sénégal de 1963 à 2012, L’Harmattan-Sénégal, 2018 ;

La réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 au Sénégal, L’Harmattan-Sénégal, 2017;

Les révisions constitutionnelles au Sénégal. Révisions consolidantes et révisions déconsolidantes de la démocratie sénégalaise, Dakar, CREDILA, 2012 ;

Les Commissions électorales en Afrique, Fondation Friedrich Ebert,  (versions française et anglaise), 2010 ;

Evolution constitutionnelle du Sénégal : de la veille de l’Indépendance aux élections de 2007, Paris, Karthala, 2009 ;

Textes constitutionnels du Sénégal, Dakar, CREDILA, 2008 ;

La condition du pouvoir exécutif dans le nouveau constitutionnalisme africain, Paris, L’Harmattan,  2008 ;

Le Sénégal, une démocratie ancienne, en mal de réforme, OSIWA, 2012 ;

Co-auteur : Les organes de gestion des élections en Afrique, Afrimap-OSIWA, 2011 ;

Co-directeur : Actualités du Droit public et de la Science politique, Mélanges en l’honneur du Professeur Babacar Kanté, Dakar, L’Harmattan-Sénégal, 2018.

Au titre des articles

« Les élections locales au Sénégal », in La régionalisation au Sénégal (approche comparée France-Sénégal), Dakar, CREDILA, 1999 ;

« Le bicaméralisme au Sénégal », Info-Sénat, publié dans le Bulletin d’information du Sénat sénégalais supprimé, Juillet 2000 ;

Les « Parlements de la CEDEAO, de l’UEMOA et de l’Union africaine : organisation, fonctionnement et rôle dans l’intégration africaine », publié dans la revue INSTITUTIONS, Magazine d’informations trimestrielles du Cabinet du ministre des relations avec les institutions parlementaires nationales, régionales et de l’Union africaine, Avril-Juin 2004 ;

« La limitation des mandats dans les nouvelles constitutions africaines des Etats francophones », publié dans la Revue italienne de droit comparé, 2003 ;

« Le contrôle de légalité des actes des collectivités locales au Sénégal », publié dans la Revue internationale de droit africain EDJA, n° 63, trimestriel octobre-décembre 2004 ;

« La loi de règlement dans le droit des finances publiques des Etats membres de l’UEMOA : l’exemple du Sénégal», publié dans la Revue de la Faculté de Droit de Toulouse,  2005 ;

« Le Gouvernement de l’Union et les communautés économiques et régionales », publié par Towards a Union Government of Africa, Institut for Security Studies (ISS), 2008 ;

« Elections et gestion des conflits : le cas de l’Afrique de l’ouest », publié par ISS, Johannesburg, 2008 ;

« De la Constitution du 7 mars 1963 à la Constitution du 22 janvier 2001 : continuité ou rupture constitutionnelle après l’alternance de mars 2000 au Sénégal », Nouvelles Annales Africaines 2008 ;

« Le statut des anciens Présidents de la république en Afrique », Réunion de l’Association internationale de Droit constitutionnel tenue à Washington, 2009 ;

« Réserves sur l’élection du Président de la République au suffrage universel », article publié dans la revue Afrique contemporaine, 2012 ;

« La révision de la Constitution au Sénégal », article publié dans la revue Afrilex, Université de, décembre 2014 ;

« Les dynamiques de la construction des régimes politiques en Afrique », article publié dans la revue Afrilex l’Université de Bordeaux,  2014 ;

« La loi organique dans les ordonnancements juridiques des Etats d’Afrique francophone: réflexion sur une norme particulière », Revue béninoise des sciences juridiques et administratives (RBSJA),  2014 ;

« Quelques progrès remarquables du droit constitutionnel africain », article publié dans Démocratie en questions. Mélanges en l’honneur du professeur Théodore Holo, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2017 ;

« La réforme constitutionnelle de mars 2016 au Sénégal », article publié dans Actualités du Droit public et de la Science politique, Mélanges en l’honneur du Professeur Babacar Kanté, Dakar, L’Harmattan-Sénégal, 2018.

UNE FIGURE DE LA DEMOCRATIE ET L’ETAT DE DROIT

Expert sur les questions de Gouvernance de l’Etat au  Sénégal (Ministères, Parlement, organes d’appui aux collectivités locales nationales et africaine ;

Conférencier dans les réunions internationales portant sur les questions de démocratie, électorales, et de gouvernance organisées par l’Etat du Sénégal, d’autres pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Ghana, le Nigéria ;

Formateur des décideurs politiques (parlementaires de l’Etat du Sénégal et de la CEDEAO) ;

Consultant au Sénégal et en Afrique sur les questions de développement, de démocratie et de gouvernance publique appuyées par des organisations internationales ou de coopération bilatérales et multilatérales comme l’ACDI, la CEDEAO, l’USAID, l’Union Européenne, l’Agence suédoise de coopération, de l’Agence japonaise de coopération (JICA), les Fondations EBERT et Naumann,  le  PNUD, la GTZ, et la Banque mondiale ;

Expert électoral  de la CEDEAO et de l’Organisation internationale de la Francophonie ;

Enfin, le Professeur Ismaïla Madior FALL s’engage au service de l’Etat et de la Nation. C’est là une preuve de courage intellectuel devant la redoutable épreuve qui invite à concilier utilement la succulente théorie  juridique et la gravité de l’action gouvernementale. A l’appel du sacré devoir républicain, l’éminent Professeur, toujours dans sa fervente humilité, a accepté d’honorer les charges suivantes : Conseiller juridique du Président de la République ; Président du Comité national initiative de la transparence dans les industries extractives (ITIE) ; Président du Comité de l’Acte 3 de la décentralisation ; Garde des sceaux, Ministre de la Justice et Ministre d’Etat à la Présidence de la République et Membre du Comité de Pilotage du Dialogue national, au titre des pouvoirs publics.