Publié par les Annales Africaines, Nouvelle Série, Volume 22, Décembre 2020, n° 13, pp. 1-59
A la simple lecture de l’intitulé de la présente contribution surviendra, sans doute, dans l’esprit du lecteur, cette interrogation : « A quoi s’attendre de nouveau qui n’ait déjà été dit sur l’évolution constitutionnelle de ces pays ? ». Cette interrogation emporte une indiscutable trame de légitimité tant la trajectoire politique des Etats africains semble particulièrement cristalliser une curiosité machinale des auteurs. M-A Glélé en faisait, déjà, le constat, en 1982, que « l’évolution politique et constitutionnelle de l’Afrique depuis l’indépendance a fait l’objet d’une abondante et riche littérature ». Plus précisément, les Etats africains, sous le prisme de l’exercice du pouvoir, du rôle des partis politiques, des institutions politiques, des transitions politiques ou démocratiques, de l’appréciation du système judiciaire, … donnent la nette impression d’avoir le vent en poupe. Il est de la nature même de cette ferveur intellectuelle africaine, de voir se démarquer les historiens, politistes, économistes, mais aussi des juristes. Et en première ligne, politologues et constitutionnalistes semblent, naturellement, se disputer l’attention suprême dans l’exégèse des vicissitudes qui ont émaillé le cheminement des Etats, une fois l’indépendance obtenue. A cet égard, il relèverait d’un truisme que de relayer le florilège d’études constituées d’ouvrages spéciaux ou généraux, de thèses, d’articles de doctrine sur la question. Bien évidemment, cette attractivité n’absout guère la diversité des approches et des solutions auxquelles ont abouties les différentes systématisations.
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Par Boubacar Bâ,
Maître de Conférences agrégé,
Faculté des Sciences juridiques et politiques
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
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