S’il apparaît que l’autonomie renvoie à l’indépendance, cette conception est cependant inadaptée s’agissant des relations entre Etat et les collectivités territoriales qui sont dans le cadre d’un Etat unitaire. En réalité, la décentralisation a, en termes un peu paradoxaux, déconcentré le « bien commun » qui reste encore sous forme d’intérêt général, c’est-à-dire une affaire d’Etat nationale, l’Etat disposant de beaucoup de prérogatives dans la gestion financière des collectivités territoriales.
Il faut dire que la notion d’autonomie financière est l’une des notions les plus imprécises de la science financière. Elle constitue, en effet, un neutron juridique souvent insaisissable. D’ailleurs, Robert Hertzog souligne que « si l’autonomie financière constitue un objectif politique faisant consensus, elle devient insaisissable et pétrie de contradictions dès qu’on veut l’enfermer dans une définition juridique apte à produire des effets normatifs ». Dans ce même ordre d’idées, nous convenons, avec Caroline Pilone, que l’autonomie se mesure plus qu’elle ne se définit. Pour l’essentiel, le degré d’autonomie dépend de l’aménagement des finances locales ainsi que du contexte socio-économique et politique de l’Etat.
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Modou BEYE
Inspecteur du Trésor
Enseignant-Chercheur associé
Bonjour
Je trouve très intéressant cet article
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